vendredi 8 mai 2015

Mon prof est un troll (Théâtre)


Auteur : Dennis Kelly
Le genre : ak ak ak ak ak ak ak ak (en troll)
Année de parution : 2010
Éditeur : L'arche
1ère de couverture:




Ce que j’ai aimé :
+ L’humour absurde du récit
+ Le traitement réservé aux adultes dans le livre... les instituteurs ne sont pas épargnés!
+ L'écriture dynamique de la pièce sous forme d'un dialogue

La bande originale du livre : Reprise du thème de la série "Game of Thrones" par Swamp Donkeys.
La reprise du générique d'une série de fantaisie médiévale dans un style New Orléans décoiffant!

https://www.youtube.com/watch?v=itn8highTRo

Mon passage préféré:
"
- M. Macroute, le suppléant, un vieil homme sévère avec des poils couleurs tabac qui lui sortent des oreilles, nous présente le nouveau directeur.
- Maintenant les enfants,
- dit M. Macroute,
- je vous présente M. AaaRRGGHHHH!
rugissement du troll.
- Euh, oui...
- dit M. Macroute, la voix un peu tremblante, ce qui était étrange pour quelqu'un qui avait la réputation d'être si sévère.
"

Comment j'imagine M. AaaRRGGHHHH à partir de sa description

"Il a la peau verte, de petites cornes pointues lui sortent d'une touffe de cheveux rouges, les yeux comme des flaques de boue, les dents jaunes dégoulinantes de bave avec deux crocs tordus et acérés, la queue couverte d'épines qui - il faut bien le dire - traîne derrière lui en rayant le sol du préau ..."


Dessin réalisé au crayon puis numérisé et colorié à l'ordinateur

Le coupeur de Mot (Roman)



Auteur : Hans Joachim Schädlich
Le genre : Echange préposition + article défini contre devoirs
Année de parution : 2011
Éditeur : Flammarion
1ère de couverture:



















Ce que j’ai aimé :
+ L’humour du récit
+ une autre manière d’envisager la grammaire
+ les possibles jeux d’écriture suggérés par le récit

La bande originale du livre : Les mots - la Rue Ketanou
Aujourd'hui grande vente aux enchères
On achète des mots d'occasion
Des mots à la page et pas chers
Et puis des mots de collection
"

Mon résumé du récit :
Paul, garçon rêveur, n’aime rien de plus que se promener en regardant les arbres, les nuages, les tramways, la pluie… tout en imaginant des  mondes fantastiques. Alors, lorsque l’étrange M. Filolog propose à Paul de faire ses devoirs pendant toute une semaine à sa place, il accepte sans hésiter. Seule condition, qu’il lui donne ses prépositions et ses articles direct… La semaine passe et, mis à part l’instituteur qui ne rigole pas du tout, tout le monde s’amuse des phrases de Paul comme :
« Je suis allé entrainement foot. Ensuite nous sommes allés marchand  glaces. »
Bien heureux de ne pas avoir à faire ses devoirs, Paul accepte de renouveler le contrat avec M. Filolog pour une semaine de plus mais cède cette fois-ci ses formes verbales conjugués... seul lui reste l’infinitif ce qui attriste bien ses parents lorsqu’il raconte sa journée au cirque :
« Il y avoir des trapézistes et un funambule. Funambule tenir un parapluie chaque main et porter épaules une fille. »
Paul est bien embêté, il parle le moins possible et il ne peut plus travailler seul maintenant. Il est obligé de négocier une semaine supplémentaire de devoir avec M. Filolog. Celui-ci accepte à condition que Paul lui donne toutes les consonnes des mots commençant par 2 consonnes. Le garçon accepte mais le regrette bien vite lorsqu’il ne peut même plus demander des frites avec des brochettes !
Il réalise alors qu’il a été piégé par Filolog. Il va supplier ce dernier de lui rendre ses mots. Le voleur de mot lui pose alors  un défi : s’il arrive à corriger un message où il manque les prépositions, les consonnes, les articles et les formes verbales, alors Paul pourra récupérer ses mots.
La tâche est bien difficile pour Paul mais, avec l’aide d’un ami, d’un dictionnaire et d’un livre de grammaire, il arrive à déchiffrer le message dans le temps imparti et il regagne tous ses mots.

Mon passage préféré :

Après qu’on lui est pris les prépositions et les articles définis, Paul a quelques problèmes avec son maître :
« 
Au directeur qui passe dans les couloirs pendant la récréation et qui veut savoir si le maître est encore en classe, Paul répond :
- Non, il n’est pas classe. 
»


Prochain défi à la récréation :
Parler après avoir vendu ses noms propres... ses déterminants... ses adjectifs...


Et si on enlevait à Paul ses adjectifs ? Imaginons comment il vivrait…
Avec quelle équipe joues-tu Paul ? Je joue avec l’équipe rouge !
Comment me trouves-tu ce soir Paul ? Chérie, tu es magnifique !
Quelle chemise souhaitez-vous acheter ? Je veux acheter la chemise verte.

Et si on enlevait à Paul ses noms ? Imaginons comment il vivrait…
Donne-moi le marteau qui est sur l’étagère à coté de Pierre, s’il te plait.
Donne moi cela qui est sur ceci à coté de celui-ci … s’il te plait.


Dans le même genre, on pourra lire le formidable "La grammaire est une chanson douce" d'Erik Orsenna.

Otto (Album)


Auteur : Tomi Ungerer
Le genre : Ours pour un, tous pour un ours
Année de parution : 2002
Éditeur : L'école des loisirs
1ère de couverture:



Ce que j’ai aimé :
+ Le destin  de cet ours en peluche qui a beaucoup à raconter. 
+ L'auteur évoque beaucoup de choses (la guerre, la discrimination, la déportation et la violence ) avec un texte et des images simples.
+ La structure de l'oeuvre, l'idée de raconter des événements historiques à travers un objet lié à l'enfance dans l'imaginaire collectif. 

La bande originale du livre : Musique du film - The Kid de Charlie Chaplin (1921)
A l'image du livre, le film de Chaplin (et la musique qu'il a lui même composée) évoque l'enfance et les drames de la société modernes mais également l'espoir qui peut naître même dans les situations les plus sombres.

https://www.youtube.com/watch?v=aEFX8tqMaSI

Imagine ce que peut raconter le livre en observant la première de couverture (avant de lire l'histoire)
Je vois d'abord le personnage de l'ours. Ma première impression est qu'il semble malheureux. Il est représenté sur un fond gris, qui amplifie le sentiment de tristesse, avec une ombre sombre et inquiétante derrière lui. Il doit être le "Otto" du titre... le sous-titre semble indiquer que le livre est son autobiographie. En observant plus attentivement le dessin, je note une tâche violette sur un coté de sa tête, et surtout, il semble avoir un trou dans le cœur (une pointe? une balle?) qui a été recousu.

En m'appuyant sur ces observations, j'imagine que le livre raconte l'histoire d'OTTO, un ours en peluche, fabriqué dans une usine en Russie. Mais lors de sa conception, de l'encre s'est renversée sur lui et on le jette alors à la poubelle. Mais un enfant pauvre le trouve et décide de le garder. Le soir, il se rend compte que l'ours parle. Il lui fait promettre de garder le secret. Ils deviennent meilleurs amis et passent alors les plus belles années de leurs existences. Mais la guerre éclate et le garçon est obligé de partir à la guerre. L'ours en peluche décide alors de partir sur la route à la recherche de son ami. Il lui arrivera plein d'aventure (il se fera même tirer dessus) mais retrouvera finalement le garçon à la fin de la guerre. Celui-ci, transformé par la sauvagerie des combats, ne reconnait d'abord pas l'ours en peluche. Mais finalement, le souvenir de son enfance lui permet de redevenir un peu plus humain et de panser petit à petit les blessures son âme. 

Un extrait marquant du livre





L'ogre de Moscovie (Poésie)

Auteur : Victor Hugo (Poème) / Illustré par PEF
Le genre : mangez, bougez
Année de parution : 2008 (poème original "Bon conseil aux amants" de 1888)
Éditeur : Quiquandquoi
1ère de couverture:




Ce que j’ai aimé :
+ le trait de PEF (la bouille de l'ogre notamment!)
+ l'humour du texte original et ... la morale!
+ L'association des dessins de PEF au texte original  rend l'histoire accessible aux plus jeunes

La bande originale du livre : Kalinka - chant russe traditionnel composé par Ivan Petrovitch Larionov - interprété par les chœurs de l'armée rouge.
Le jeu des nuances, les variations d'intensité et de tempo correspondent bien à l'atmosphère qui se dégage du poème d'Hugo.

https://www.youtube.com/watch?v=VJ9q7N5e25c

Mon enregistrement du poème (avec fond musical):

https://drive.google.com/file/d/0B14wiZII6EBgeUFCU0xxMWtzazA/view?usp=sharing


Mes vers préférés:

On laissa l'ogre et lui tout seuls dans l'antichambre.
Comment passer le temps quand il neige en décembre.
Et quand on n'a personne avec qui dire un mot ?

L'ogre se mit alors à croquer le marmot.



On pourra également lire une autre version illustrée du poème, plus sombre, de Sacha Poliakova.



La belle et la bête (Conte)


Auteur :  Jeanne-Marie Leprince de Beaumont
Le genre : La belle n'est point bête
Année de parution : 1757
1ère de couverture:


Ce que j’ai aimé :
+ Un récit intemporel ... un peu d'amour dans ce monde de brute.
+ Vraiment, quelles pimbêches ces grandes sœurs.... bien fait le coup de la statue. 
+ Un texte mis en voix il y a quelques temps par une troupe de jeunes comédiens prometteurs.

La bande originale du livre : Eminem (ft. Rihanna) - The Monster
L'histoire d'un homme qui se bat contre ses démons...
https://www.youtube.com/watch?v=EHkozMIXZ8w
https://www.youtube.com/watch?v=HffINTP-uHA

Je cite et j'illustre mon passage préféré :
"
Le bonhomme, après avoir pris son chocolat, sortit pour aller chercher son cheval, et comme il passait sous un berceau de roses, il se souvint que la Belle lui en avait demandé, et cueillit une branche, où il y en avait plusieurs. En même temps, il entendit un grand bruit, et vit venir à lui une bête si horrible, qu'il fut tout prêt de s'évanouir.

« Vous êtes bien ingrat, lui dit la Bête, d'une voix terrible ; je vous ai sauvé la vie, en vous recevant dans mon château, et pour ma peine, vous me volez mes roses, que j'aime mieux que toutes choses au monde. Il faut mourir pour réparer cette faute ; je ne vous donne qu'un quart d'heure pour demander pardon à Dieu. »

Le marchand se jeta à genoux, et dit à la Bête, enjoignant les mains :

« Monseigneur, pardonnez-moi, je ne croyais pas vous offenser, en cueillant une rose pour une de mes filles, qui m'en avait demandé.

- Je ne m'appelle point Monseigneur, répondit le monstre, mais la Bête. Je n'aime pas les compliments, moi, je veux qu'on dise ce que l'on pense ; ainsi, ne croyez pas me toucher par vos flatteries. Mais vous m'avez dit que vous aviez des filles ; je veux bien vous pardonner, à condition qu'une de vos filles vienne volontairement, pour mourir à votre place ; ne me raisonnez pas : partez, et si vos filles refusent de mourir pour vous, jurez que vous reviendrez dans trois mois. »
"



Le texte complet disponible en ligne:

http://imaginez.net.free.fr/textes/beaumont/belleetbete.htm


Little Lou (Album)

Auteur : Jean Claverie
Le genre : Toute la musique que j'aime, elle vient de là, elle vient du blues.
Année de parution : 1990
Éditeur : Gallimard
1ère de couverture :




Ce que j’ai aimé :
+ La formidable ambiance qui se dégage du livre : on croirait presque entendre Little Lou jouer sur son piano dans un club de Chicago
+ La référence à une période très riche de la musique et à différents styles: le blues, le ragtime, le gospel, le jazz.
+ l'histoire évoque aussi l'oppression des afro-américains aux Etats-Unis

La bande originale du livre en correspondance avec les pages de l'album : 

 - page 5 - Le blues
Sweet Homes Chicago - Robert Johnson
Un musicien de blues dont la légende raconte qu'il aurait vendu son âme au diable pour devenir guitariste...
https://www.youtube.com/watch?v=dkftesK2dck

 - page 14 - Les gospels songs & negro-spiritual
Go down moses - Trad. extrait du film  "Sullivan's Travels" (1941)
Un morceau traditionnel repris plus tard par Louis Armstrong et Nougaro notamment.
https://www.youtube.com/watch?v=u0CRAavN4EI

 - page 18 - Boogie-woogie
Every day I have the Blues - Memphis Slim
Un classique de jazz de Memphis Slim, le musicien qui a inspiré l'auteur.

https://www.youtube.com/watch?v=24isoA6xdL0

 - page 22 - Ragtime
Un extrait du film "Scott Joplin" (1977) qui retranscrit bien l'ambiance dans les bars à l'époque de Little Lou.


https://www.youtube.com/watch?v=NOi9K7yZ6QA

 - page 52 - Chicago Jazz
West End Blues - Louis Armstrong
Parce qu'après la célèbre introduction d'Armstrong, on s'image bien dans un club de jazz de Chicago, dans une ambiance enfumée, un verre de whisky à la main, en train d'écouter Little Lou.
 https://www.youtube.com/watch?v=f5Hbh_-IRs8


Si le livre était une oeuvre d'art :


Titre : Broadway Boogie-Woogie
Artiste : Piet Mondrian
Dimensions : 1,27 m x 1,27 m
Création : 1942–1943
Support : Peinture à l'huile
Lieu d'exposition : Museum of Modern Art

J'imagine Broadway dans les années 30', avec ses longues avenues bondées de voitures d'époque, ses nuits folles, ses multiples clubs de Jazz et leurs enseignes lumineuses, à l'image de celui dessiné à la dernière page de l'album.


L'enfant Océan

Auteur : Jean-Claude Mourvelat
Le genre : Le petit-poucet de la DDASS fait du stop
Année de parution : 1999
Éditeur : Pocket Jeunesse



Ce que j’ai aimé :
+ L’histoire racontée à plusieurs voix.
+ Le terrifiant et cruel Ogre moderne…
+ Une relecture à la fois poétique et engagée, bien ancrée dans son époque.


La bande originale du livre : Sur les chemins de la bohème – La rue Kétanou
J'ai découvert cette chanson alors que j'étais en voyage depuis plusieurs mois à l'étranger. J'étais à l'aéroport en Australie, en attente pour décoller pour la Nouvelle-Zélande.  Je ressens une mélancolie similaire dans la chanson comme dans le livre. Les deux sont une invitation au voyage et évoquent ces petits moments d’évasions que l’on nomme liberté.


Mes 3 passages préférés :

Récit de Marthre Doutreleau, 40 ans, mère de Yann : « Il a pas cogné cette fois, pas du tout, y s’est levé, calme comme si allait pisser, il a pris le cahier, le livre, enfin tout le barda, y’a foutu dans le cartable, tranquille comme Batiste, sans gueuler ni rien, il est sorti, on l’a vu marcher vers le puits, on a entendu plouf, terminé. »
Récit de Fabien Doutreleau, 14 ans, frère de Yann : Il y a eu un silence et l’on a tous vu, l’Océan, on a entendu les vagues sur le sable, vraooouuucht, et on a senti le vent sur notre peau. J’en ai eu la chair de poule.
Récit de Jean Martinière, 60 ans, officier de pont : « Le bateau filait à pleine allure. Plein Ouest. » (fin du roman)

Et que devient Yann après la fin du livre ?
Selon moi, l’Océan, synonyme d’aventure et de liberté, c’est le point de départ d’une nouvelle vie pour  Yann. Le bateau sur lequel il a embarqué, c’est ses bottes de 7 lieues. Le bateau file vers l’ouest, vers le nouveau monde. Le vieux capitaine, pris d’affection pour ce petit bout d’homme, le prend sous son aile et lui enseigne l’art de la navigation. Quelques années plus tard, le capitaine meurt et lègue son bateau à Yann qui voyage alors à travers les mers et les océans, sous tous les horizons et toutes les latitudes vers de nouvelles aventures.

Les trois chemins (BD)

Les trois chemins
Auteurs : Lewis Trondheim (Scénario) / Sergio Garcia (Dessin)
Le genre : Bande Dessinée sans bandes.
Année de parution : 2000
Éditeur : Delcourt Jeunesse
1ère de couverture :

Ce que j’ai aimé :
+ l’explosion du cadre classique de la BD
+ ces chemins qui se croisent et se recroisent
+ la multitude de détails sur chaque page… plusieurs allers/retours sont d'ailleurs nécessaires pour bien tout comprendre.
+ les personnages savoureux

La bande originale du livre : Un petit coin de parapluie  -Georges Brassens

Le livre comme la chanson racontent l’histoire de chemins qui se croisent, les nuages ont un rôle tout particulier, de même que le parapluie… enfin, pas de vraie aventure sans une histoire d’amour, comme c’est le cas ici… 


Mon illustration préférée :



Les interviews imaginaires:

Transcription de l’enregistrement de l’interview de H. Deuzio


Quel est votre nom ?
- H. Deuzio, je suis un robot.
Que faites vous dans cette barque ?
- Je n’en ai aucune idée ! J’ai l’impression que quelqu’un a effacé ma mémoire… mais pourquoi ? Je chercherais bien la réponse mais on ne m’a pas programmé pour prendre des initiatives. J’ai juste un pâle souvenir d’un monsieur dégarni en blouse blanche. Je crois que c’était mon papa…
Et comment allez-vous sortir de là ?
- Il faut que j’attende que la barque s’arrête car j’ai peur de l’eau… je risque de rouiller. En attendant, pour faire quelque chose d’utile, j’ai commencé à compter les vagues pour connaitre leur nombre exact. Mais je me suis arrêté car on ne m’a pas programmé pour compter après  999 milliards  de multi-milliards.
Mais personne ne vous a secouru ?
- Il y a bien un gros poisson avec une grosse mâchoire pleine de dents qui a essayé de m’embrasser, mais le pauvre n’a pas vu que j’étais en acier… par contre, une humaine à l’air terrifiant a essayé de m’attaquer avec un bâton et m’a jeté une malédiction : un nuage de pain me suit depuis et fait tomber sans cesse des pains sur ma tête.  Moi qui me nourris exclusivement de 15 volts...
Euh…Et bien bon courage alors.
- Merci, mais je vois de brave gens avec une corde là-bas, certainement qu’ils souhaitent me délivrer !

Transcription de l’enregistrement de l’interview du richissime John Mac Mac



Bonjour, où allez vous ainsi ?
- Veuillez-vous taire, vous me fatiguez avec vos questions.
Mais ! Je n’ai posé qu’une question !
- C’est une de trop. Je ne vous paye pas une demi-pièce d’or par an pour me parler.
Je travaille pour votre journal, je dois faire mon métier !
- Bien. Mais faites attention à vos questions où je vous retiens votre paye annuelle.
Oh non s’il vous plait monsieur, j’ai déjà subit cette sanction l’année dernière et l’année d’avant !
- Bon, on verra… pour l’instant, portez-ce sac et suivez moi.
Où allons-nous ?
- Je dois allez voir un inventeur. Il me doit 3 pièces d’or car je l’ai chargé de construire un prototype pour pouvoir exploiter les ressources de la lune. Et oui, je souhaite acheter la lune.
Mais que ferez-vous s’il ne peut pas payer ?
- Et bien vous le tuerez, tout simplement.